Lorsque Amélie a lancé une campagne sur Ulule pour le financement de l’édition de son roman, je n’ai pas hésité une seconde.

Sur son site https://www.ameliecharcosset.com/bienvenue/, Amélie se définit comme « une tricoteuse de mots et d’histoires ».

Et c’est bien ce qu’elle fait dans son livre « Je ne suis pas née ce matin » que j’ai pratiquement lu d’une traite. Son récit, fluide et poétique, est d’une grande intensité émotionnelle. Je ne vais pas dévoiler l’histoire.

Avec une grande pudeur, Amélie relate la douleur qui est celle d’Hannah que l’on découvre dans une chambre d’hôpital au chevet de son amie Margaux, plongée dans un coma profond. Au fil des pages, le lecteur, par le souvenir d’Hannah, apprend que les deux amies sont parties en voyage en Asie. L’accident est à peine évoqué. Mais le lecteur sent qu’il a été terrible. On devine qu’Hannah se sent coupable et qu’elle a besoin de se reconstruire.

Afin de ne pas perdre pied, Hannah décide de partir en voyage à travers les mots. Elle a besoin de nommer les choses pour sentir qu’elles existent.

Mais, Hannah sent aussi qu’elle a besoin d’être entourée, elle qui s’est coupée de tout à la suite de l’accident, son monde se réduisant à son appartement et à la chambre d’hôpital. Elle refait alors appel à son ancien amoureux, Théo. Grâce à lui et à son groupe d’amis, Hannah refait surface et redécouvre le sens de l’amitié.

 

J’ai fait la connaissance d’Amélie en lui achetant, l’année dernière, un atelier d’écriture « L’étincelle ».

Durant 21 jours, j’ai visionné chaque matin une vidéo d’Amélie dans laquelle elle parlait d’un livre qu’elle avait apprécié. Puis arrivait la proposition d’écriture. J’ai adoré.

Lorsque je dis que j’ai découvert Amélie avec son atelier, en fait, ce n’est pas vrai. J’avais  déjà vu le nom d’Amélie en faisant des recherches de ressources de français langue étrangère.