Arbre
Arbre mort
J’ai longtemps songé aux dialogues que pourraient avoir les arbres, tous les secrets qu’ils pourraient nous livrer eu égard à leur longue longévité.
Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’ai découvert (cette année seulement alors que le livre est sorti en 2011) que Didier van Cauwelaert en avait déjà eu l’idée en publiant «Le Journal intime d’un arbre ».

Alors que dans mon esprit j’aimerais faire parler un arbre vivant, Didier van Cauwerlaert a, en fait, eu l’idée d’écrire les mémoires d’un arbre qui achève sa vie, mais qui survit d’une bien étrange façon. Le journal de Tristan, le poirier âgé de trois cents ans, démarre lorsqu’il tombe.

Je ne vous en dirai pas plus afin de ne pas vous dévoiler la fin. Mais j’ai aimé suivre le futur de Tristan. Comment continuer à vivre malgré tout ?
« On m’appelle Tristan, j’ai trois cents ans et j’ai connu toute la gamme des émotions humaines. Je suis tombé au lever du jour.
Une nouvelle vie commence pour moi – mais sous quelle forme ? Ma conscience et ma mémoire habiteront-elles chacune de mes bûches, ou la statuette qu’une jeune fille a sculptée dans mon bois ? »
Tristan, le poirier est âgé de trois cents ans lorsqu’il tombe un soir de tempête. C’est au terme de sa vie sous la forme qu’il a eue durant trois cents ans que commence son journal. Tout au long des 251 pages que compte du roman, Tristan nous livre ses souvenirs, ses états d’âme. Il sera le témoin d’une bien étrange histoire mêlant amour, chamanisme, lutte pour l’environnement.
Je reconnais que j’ai été quelque peu surprise par la tournure que prend la deuxième partie du roman. C’est sans doute celle qui m’a le moins convaincue – en raison de mon esprit cartésien ?
J’aurais aimé que l’auteur reste concentré sur son héros : Tristan, le poirier.
Mais en fin de compte, j’avoue que Didier van Cauwelaert aura réussi à nous faire passer un message sur l’écologie.

Auteur : Didier van Cauwelaert
Éditeur : Michel Lafon
Date de parution : 13/10/2011